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Transformation numérique : quels sont les freins pour les TPE et PME ?

Incontournable aujourd’hui, le numérique semble avoir du mal à s’intégrer dans la stratégie des TPE (Très petites entreprises) et PME (Petites et moyennes entreprises) françaises, en tout cas lorsqu’on compare leur niveau de transformation numérique avec celui de leurs voisines européennes. L’Apec (Association pour l’emploi des cadres) a réalisé une étude1 pour comprendre quels sont les freins rencontrés par ces entreprises.

Un problème de temps et d’argent

Selon l’étude de l’Apec publiée en mars 2019, le premier problème que rencontrent les TPE et PME est lié à leur taille : ces petites entreprises ont souvent peu de temps et peu de ressources à dédier à un projet numérique. Un véritable problème qui conduit à une perte potentielle de clients : alors que 7 Français sur 10 achètent en ligne, seulement 1 PME sur 8 dispose d’une solution de vente sur internet.

Des améliorations pour une meilleure communication

D’une manière générale, selon l’étude de l’Apec, le principal objectif poursuivi dans le cadre d’un projet de transformation numérique est la visibilité et la communication sur internet. Création d’un site web ou encore réseaux sociaux sont les canaux privilégiés, notamment pour séduire la clientèle plus jeune.
D’un autre côté, les TPE et PME entament également des projets de dématérialisation visant à améliorer les processus internes comme des partages de documents, une dématérialisation des fiches de paie ou la simplification de la gestion des congés.

Les TPE ne cherchent pas à être accompagnées

Au-delà du niveau technique du projet, pour lequel l’accompagnement est quasiment obligatoire, les TPE ne semblent pas chercher des prestataires externes pour leurs projets. Les raisons recueillies par l’Apec montrent que le manque de moyens économiques et de temps sont les premiers facteurs de cette réticence, suivis de la question de la confidentialité et de celle du dirigeant qui désire conserver l’intégrale maîtrise du projet. (L’Apec souligne toutefois que cette réticence est liée à un manque de connaissance concernant les possibilités d’accompagnement, de temps et de budget).