Financements

Vrai/faux : quatre idées reçues sur le crédit immobilier

Je vais réaliser un emprunt immobilier pour acheter ma maison. L’assurance emprunteur est-elle obligatoire ? Un apport personnel est-il nécessaire pour obtenir le prêt ? Les banques ne prêtent-elles qu’à certains profils ? J’aimerais y voir plus clair.

Les banques ne prêtent-elles qu’à certains profils ?

Faux : les crédits immobiliers sont ouverts à tous les acquéreurs. Les prêts sont personnalisés pour s’adapter au profil de chaque emprunteur, à ses revenus et à son projet.

Si disposer d’un apport est obligatoire, il est possible, sous certaines conditions, d’emprunter à 100% ou à 110% pour couvrir la totalité de l’acquisition ainsi que les frais annexes.

Est-il plus judicieux d’opter pour un emprunt sur une courte durée ?

Faux : la durée d’un prêt influe sur le montant des mensualités. Plus celle-ci est réduite dans le temps, plus vos mensualités de remboursement sont élevées et votre pouvoir d’achat impacté.

Cette dimension est d’autant plus vraie en période de taux bas. Selon votre situation, il est peut-être préférable d’opter pour un prêt sur 25 ans. En effet, un crédit immobilier de longue durée vous permet d’envisager un emprunt plus important.

Dans tous les cas, n’hésitez pas à vous rapprocher de votre conseiller pour trouver, ensemble, la solution la plus adaptée à votre projet.

Souscrire une assurance emprunteur, est-ce obligatoire ?

Faux : l’assurance emprunteur, qui permet de sécuriser le remboursement du crédit immobilier à la banque, n’est pas obligatoire. Mais l’organisme prêteur peut l’exiger lors de la signature du prêt, notamment concernant les risques liés au décès et à l’invalidité.

Dans les faits, les banques l’imposent toutes. La garantie perte d’emploi reste, quant à elle, facultative.

En cas d’événements difficiles, l’assurance emprunteur permet de couvrir vos mensualités de crédit.

Les taux des crédits relais sont-ils plus élevés que les autres ?

Vrai : un crédit relais permet à un propriétaire d’acheter un bien sans attendre d’avoir revendu le logement dans lequel il vit. Les taux pratiqués sont le plus souvent supérieurs à ceux d’un prêt classique.

La difficulté que certains emprunteurs peuvent éprouver à le rembourser résulte, dans la majorité des cas, à leur difficulté à vendre leur logement au prix qu’ils souhaitent dans le délai imparti par leur crédit relais, soit dans un ou deux ans maximum.

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