Sillon d’avenir

Rencontre avec Laurent, éleveur de vaches laitières en Vendée

Découvrez le parcours de Laurent, qui a repris l’exploitation familiale en 2017 après avoir été salarié et enseignant dans un lycée agricole.

Transcription de la vidéo

Introduction

Bonjour à tous, aujourd’hui nous nous retrouvons en Vendée où Laurent nous invite à découvrir son projet d’installation en élevage bovin laitier et en bio. Il cultive 66 hectares d’herbe dont il se sert principalement pour son troupeau. Allons à sa rencontre pour qu’il nous en dise un peu plus !

Laurent, tu viens d’une famille d’agriculteurs. Toi, tu as décidé de faire de l’enseignement pendant dix ans. Pourquoi tu t’es orienté dans cette filière plutôt que de reprendre une exploitation ?

En réalité, j’ai été diplômé d’un BTS1 agricole et on m’a toujours dit de ne pas m’installer aussi tôt, d’essayer de prendre un peu d’expérience, d’aller voir ailleurs un petit peu ce qui se passe. Et on m’a contacté pour travailler dans l’enseignement.

Qu’est-ce qui t’a amené à reprendre l’exploitation de ton père en 2017 ?

Je ne faisais pas que de l’enseignement au lycée où je travaillais, j’étais surtout salarié agricole sur l’exploitation du lycée à plein temps, donc je faisais déjà ce métier d’agriculteur. Et donc là, j’avais envie d’avoir mon affaire à moi, de prendre mes propres décisions, de mener l’exploitation comme j’avais envie de la mener et en plus ça coïncidait avec le départ en retraite de mon père. Et ça permettait de ne plus avoir cette contrainte d’une exploitation trop petite pour deux personnes.

Depuis ton arrivée sur l’exploitation en 2017, tu as décidé de la convertir au bio, pourquoi tu as choisi ce mode de production ?

C’est mon père qui un peu avant mon installation a commencé à convertir l’exploitation en bio. Ensuite, on l’a fait par choix car l’agriculture biologique est un des axes d’avenir de l’agriculture française. Et puis, pour des raisons économiques puisque dans la filière lait de vache bio, le lait en bio est beaucoup mieux valorisé qu’en conventionnel.

Comment s’est déroulée ta recherche de financement au moment de la reprise de l’exploitation ?

Quand j’ai commencé mon projet, j’ai lancé plusieurs démarches auprès de deux établissements bancaires. En donnant mes priorités sur le fait d’avoir un financement assez bas. Et également d’avoir un conseiller qui soit joignable, qui soit disponible, qui me connaisse bien. Donc c’est pour ça que j’ai fait le choix de passer sur le Crédit Mutuel pour cet aspect un peu de proximité.

1 Brevet de Technicien Supérieur