Particulier-employeur d’aides à domicile : quelles aides financières ?
Des aides financières existent pour vous aider dans votre quotidien. Garde d’enfants ou aide à domicile, tour d’horizon de ces mesures qui facilitent la vie.
Faire garder un enfant : CAF et crédit d’impôt
Pour faire garder votre enfant, 2 options s’offrent à vous : embaucher un(e) assistant(e) maternel(le) ou une garde à domicile.
Quel que soit votre choix, la Caisse d’allocation familiale (CAF) prend en charge une partie de la rémunération du salarié pour les enfants de moins de 6 ans.
Ce montant varie selon vos revenus, le nombre d’enfants à charge et leur âge. Dans tous les cas, 15% de la rémunération reste à votre charge.
Par ailleurs, si la rémunération de votre assistant(e) maternel(le) agréé(e) ne dépasse pas le plafond journalier de référence, la CAF prend en charge les cotisations sociales.
Quel que soit le mode de garde choisi (assistant(e) maternel(le), crèche, micro-crèche...), vous pouvez bénéficier d’un avantage fiscal sous la forme d’un crédit d’impôt s’élevant à 50% des sommes engagées pour les frais de garde, dans la limite d’un certain plafond.
Au moment de faire votre déclaration de revenus, il faut donc penser à vous munir de l’attestation mentionnant le montant total des frais de garde pour compléter votre feuille d’impôt.
Embaucher une aide à domicile : CESU et crédit d’impôt
À l’exception des gardes d’enfant, les autres embauches d’aide à domicile se font via le Chèque Emploi Service Universel (CESU). Ce dispositif permet de faciliter l’embauche d’une aide à domicile, qu’il s’agisse d’une aide ménagère, d’une aide au devoir ou d’une aide liée à la perte d’autonomie.
Après une adhésion au CESU1 déclaratif, vous pourrez déclarer tous les mois votre salarié à l’URSSAF, qui se charge ensuite de calculer le montant des cotisations.
Vous pouvez également faire appel à des associations de services d’aides à domicile qui embauchent des personnes pour les mettre à votre disposition.
À l’image du crédit d’impôt accordé pour les gardes d’enfant, l’embauche d’une aide à domicile donne droit à un crédit d’impôt. Son montant s’élève également à 50% des dépenses engagées, dans la limite d’un certain plafond.
Perte d’autonomie ou handicap : des aides spécifiques
Si vous embauchez une aide à domicile pour une personne âgée souffrant d’une perte d’autonomie ou pour une personne porteuse de handicap, vous n’aurez pas accès aux mêmes aides :
- Les personnes âgées de plus de 60 ans et souffrant d’une perte d’autonomie peuvent ainsi bénéficier de l’Allocation Personnalisée à l’Autonomie (APA) qui, selon son montant, permet de financer des heures d’aide à domicile. L’APA est calculée à partir de la perte d’autonomie et des ressources de la personne aidée.
- Les personnes porteuses de handicap nécessitant une aide dans leur quotidien peuvent quant à elles bénéficier de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), permettant de financer l’embauche d’un(e) assistant(e) de vie.
Crédit d’impôt
À l’image du crédit d’impôt accordé pour les gardes d’enfant, l’embauche d’une aide à domicile donne droit à un crédit d’impôt. Son montant d’élève également à 50% des dépenses engagées, dans la limite d’un certain plafond.
Les départements en première ligne
Les départements sont en charge du versement de l’APA2. C’est donc auprès des Conseils départementaux, ainsi que des Centres Communaux d’Action Sociale (CCAS), que peuvent être adressées les demandes pour l’obtention de ces aides. Les aides sont versées soit aux bénéficiaires directement, soit aux services d’aide à la personne. Un reste à charge est généralement dû par le bénéficiaire.
La demande de PCH3 doit, quant à elle, être adressée à la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH). Elle est également versée par les services du département.
À noter : Les dépenses réalisées dans le cadre de l’APA ou de la PCH pour rémunérer une aide à domicile ne peuvent donner lieu à un crédit d’impôt.