Le prêt relais, j’aimerais en comprendre le principe, c’est quoi ?
Prenons un exemple : vous avez trouvé la maison de vos rêves et vous souhaitez l’acheter au plus vite. Une belle offre comme celle-là va forcément disparaître rapidement. Le problème : vous n’avez pas un apport personnel suffisant, car vous n’avez pas encore revendu votre logement actuel. Vous avez une solution : solliciter un prêt relais. Cet emprunt fonctionne comme une avance sur la valeur du bien immobilier à vendre.
Comment est fixé le montant de mon prêt relais ?
C’est simple, le prêt relais dépend directement de la valeur de votre bien immobilier à revendre. Dans votre plan de financement, tablez sur un montant entre 50 et 70% du prix net vendeur estimé par deux agences immobilières. Bien sûr, déduisez de cette somme les emprunts encore à rembourser.
De combien de temps disposerai-je pour rembourser ?
La durée de votre prêt relais est de 24 mois maximum, le temps de revendre votre bien initial.
Dois-je rembourser mon prêt relais par mensualités ?
En terme de remboursement, rien de plus simple : le prêt relais se rembourse en une seule fois, lorsque vous avez revendu l’ancien logement. Entre temps, vous avez deux solutions :
- soit vous payez chaque mois les intérêts et les cotisations d’assurance. On parle dans ce cas de « différé partiel »
- soit vous décidez de reporter à la fin de votre prêt relais le paiement des intérêts et des cotisations d’assurance. C’est ce qu’on appelle le « différé total ».
Quelles garanties va-t-on me demander ?
Même s’il est de courte durée, le prêt relais nécessite des garanties. Dans la plupart des cas, vous donnez une garantie hypothécaire sur votre bien immobilier à revendre.
D’autres solutions existent telles que la garantie d’un organisme de cautionnement mutuel (moins cher) ou le Privilège de Prêteur de Deniers (votre prêteur a la garantie d’être indemnisé en priorité).
Pourquoi assurer mon prêt relais ?
En attendant de revendre votre bien immobilier, vous devrez souscrire une assurance emprunteur. Cette protection couvre notamment les risques de décès, d’invalidité permanente totale ou partielle et d’incapacité temporaire totale de travail.