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Étudier à l'étranger : demandez le programme !

Étudier à l'étranger : demandez le programme !

Que ce soit à l'initiative des pouvoirs publics ou des universités, de nombreux programmes existent pour encourager la mobilité internationale des étudiants, avec de nombreux avantages à la clé. Voici un tour d'horizon des différentes solutions accessibles aux étudiants français.

Erasmus+ est probablement le programme d'échange international le plus emblématique, mais quelles sont les différentes possibilités offertes aux étudiants français qui souhaitent partir à l'étranger ?

À chaque programme son objectif

Pour faire votre choix parmi la multitude de programmes qui existent, mieux vaut d'abord vous fixer un objectif clair et savoir quelles sont les raisons qui vous poussent à partir.

Vous souhaitez partir pour étudier ? Tout dépend alors de la destination visée. Créé en 1987, le programme Erasmus+ a été rénové en 2014 et permet chaque année à des milliers d'étudiants d'effectuer un séjour dans un autre pays de l'Union européenne (UE) tout en bénéficiant de la gratuité des frais d'inscription dans les universités étrangères et d'une bourse allouée pendant toute la durée du séjour. Quant aux séjours hors de l'UE, il faut étudier les solutions au cas par cas : ISEP ou Education USA aux États-Unis, MICEFA aux États-Unis et au Canada, CREPUC au Québec, SAAS en Écosse…

Si vous souhaitez faire un stage étudiant, renseignez-vous sur le programme Leonardo. Celui-ci permet d'effectuer un stage dans une entreprise étrangère pour une durée d'un an maximum, tout en percevant une bourse de la part de l'UE.

Vous achevez à peine votre parcours à l'université ou en grande école et vous souhaitez compléter votre CV avec une expérience professionnelle à l'étranger ? Le Volontariat International en Administration (VIA) ou le Volontariat International en Entreprise (VIE) sont faits pour vous. Accessibles aux jeunes de 18 à 28 ans, ces deux programmes permettent d'être recruté(e) pour une mission à l'étranger de 6 à 24 mois (17 mois en moyenne).

Vous vous demandez comment gérer vos formalités, notamment vos opérations bancaires, pendant tout ce temps ? Pas de panique, avec le Pack Abroad du Crédit Mutuel Nord Europe, vos opérations bancaires, vos assurances et votre financement vous suivent à l'étranger.

Pourquoi choisir un de ces programmes ?

L'intérêt de s'insérer dans l'un de ces programmes est multiple. D'abord, c'est l'opportunité de bénéficier d'aides financières accordées par l'UE ou les collectivités.

La bourse d'études dans le cadre du programme Erasmus+ ouvre par exemple droit à une allocation de 200 à 300 euros par mois, avec une majoration si l'étudiant est déjà boursier. Lisez notre article spécialement dédié au budget pour bien préparer son départ à l'étranger.

Sur le plan universitaire, partir à l'étranger dans le cadre d'une collaboration universitaire est aussi le moyen d'obtenir un double diplôme et, donc, une reconnaissance supérieure dans le monde académique ou professionnel. Sciences Po a par exemple noué plusieurs partenariats avec la Freie Universität de Berlin, Columbia University à New York ou encore National University of Singapore. En dehors de ces conventions qui ne concernent qu'une poignée d'étudiants, certains programmes comme Erasmus+ ou le VIE donnent accès à des enseignements particuliers ou des offres d'emploi qui n'existent nulle part ailleurs.

Last but not least*

Participer à un programme de renom permet de s'identifier à une communauté bien installée localement et qui se renouvelle d'année en année. C'est le cas d'Erasmus+ auquel Magalie a participé il y a environ 2 ans : « Je suis partie à Berlin sans trop savoir ce qui allait m'arriver. J'avais un peu peur de me sentir isolée. Au bout de quelques jours, j'avais déjà fait la connaissance d'une dizaine d'étudiants étrangers venus à Berlin pour étudier. » Que ce soit pour trouver un logement ou planifier des sorties, participer à un grand programme vous donne la certitude de rencontrer de nouvelles personnes et d'élargir votre horizon culturel.

*Le dernier mais non le moindre