Bien préparer la retraite grâce aux travaux d’économie d’énergie

Alors que les revenus diminuent à la retraite, les travaux de rénovation énergétique permettent de réaliser des économies bienvenues.

Lorsque l’on arrive à l’âge de la retraite et que l’on est propriétaire de sa résidence principale, on a le plus souvent terminé de rembourser son crédit immobilier. Alors, pourquoi ne pas profiter de cette bouffée d’air pour entreprendre des travaux d’économie d’énergie dans son logement ?

Faire des économies au moment où les revenus reculent

Cette perspective prend toute son importance quand on sait que le taux de remplacement du salaire par la retraite diminue au fil des générations. En d’autres termes, le montant de la pension de retraite de base est inférieur au dernier salaire et cet écart a tendance à se creuser. Selon la Drees, « le taux de remplacement médian du salaire net moyen de fin de carrière par la retraite s’élève à 74,0 % pour les hommes et 72,5 % pour les femmes. »1

Or, les travaux d’économie d’énergie permettent de réduire la facture d’énergie – électricité, gaz, fioul… De plus, l’investissement initial est facilité par les nombreuses aides (certificats d’économie d’énergie, prime énergie, crédit d’impôt pour la transition énergétique, éco-prêt à taux zéro) distribuées par les organismes publics ou privés.

Les travaux d’économie d’énergie à prévoir

De quels travaux parle-t-on ? On peut les diviser en trois grandes catégories :

  • L’isolation thermique : Isolation des murs, isolation des combles, isolation des planchers bas, installation de fenêtres à double vitrage... Ces travaux permettent d’améliorer l’étanchéité de l’enveloppe et, donc, d’éviter la déperdition d’énergie. L’isolation des murs et des combles doit être effectuée en priorité par les propriétaires d’une maison individuelle.
  • La rénovation des équipements de chauffage et de production d’eau chaude sanitaire : Remplacement d’une chaudière au fioul traditionnelle par une chaudière fioul à condensation, installation d’un chauffage hybride comprenant une pompe à chaleur et une chaudière à gaz... De nombreuses options sont envisageables, qui doivent permettre d’augmenter le rendement de l’installation.
  • Les travaux d’amélioration du confort et d’optimisation des consommations : Installation d’un puits canadien pour remplacer une climatisation ou une VMC, création d’une citerne de récupération des eaux de pluie pour arroser le jardin, équipement domotique permettant d’ajuster en temps réel la température pièce par pièce... Autant d’actions qui permettent d’améliorer sensiblement la qualité de vie tout en faisant du bien au portefeuille.

Profiter d’une rénovation énergétique pour adapter son logement

Ces travaux nécessitent des chantiers plus ou moins longs, dont certains vont modifier l’aspect général de l’intérieur comme de l’extérieur de l’habitation. Or, passé un certain âge, les travaux d’adaptation du logement à la perte d’autonomie peuvent apparaître nécessaires. Pourquoi, par exemple, ne pas profiter de l’isolation des murs et parois vitrées de la salle de bains pour installer une douche à l’italienne à la place de la baignoire ? Coupler les différents travaux permet, là encore, de faire des économies dans un contexte où le coût moyen d’un chantier d’adaptation est estimé par l’Anah à 10 000€.2