Étude

Entreprendre, c'est bon pour la santé !

Les patrons sont-ils heureux au travail ? Une étude récente sur la « salutogenèse entrepreneuriale » montre qu’une majorité de dirigeants de TPE-PME (artisans, commerçants, professionnels libéraux...) estiment être en bonne santé et comblés par leur activité.

Qu’est-ce que la salutogenèse entrepreneuriale ?

Stress, incertitude du carnet de commandes, solitude, pression du temps, surcharge de travail : les facteurs pathogènes qui influent négativement sur la santé des dirigeants d’entreprise sont connus. Pourtant, plusieurs études tendent vers la même conclusion : les indépendants seraient en meilleure santé que la moyenne. En vue d’élucider ce mystère, la « salutogenèse entrepreneuriale » s’attache à identifier les facteurs qui, à l’inverse, ont un effet positif sur la santé physique et mentale des entrepreneurs.

Les patrons en « bonne » santé physique et mentale

L’Observatoire Amarok, dédié à la santé des travailleurs non salariés, a mené fin 2017 une enquête auprès de 1 300 patrons de TPEPME avec la Fédération des centres de gestion agréés. Panorama de l’état de santé auto-évalué des dirigeants de petites entreprises, cette étude identifie les facteurs salutogènes qui les protègent des « agressions de l’environnement » et « ont des effets bénéfiques sur la santé ».

Premier constat : une majorité de dirigeants estiment être en bonne (42%) voire en très bonne ou excellente santé physique (27,7%) et 67,7% qualifient de bonne, très bonne ou excellente leur santé mentale.

Des chefs d’entreprise épanouis

Comblés par leur activité, les patrons de petites entreprises ? Interrogés sur leur « satisfaction professionnelle globale », les chefs d’entreprise répondent là encore favorablement (moyenne de 3,97 sur une échelle de 5). Ils se disent également « satisfaits de leur carrière » et des objectifs atteints (moyenne de 3,50 sur 5).

Le top 5 des facteurs salutogènes

Intégrée au programme de recherche mis en place par l’Observatoire Amarok et le Labex Entreprendre de l’université de Montpellier, l’étude identifie et classe 36 facteurs bons pour la santé des chefs d’entreprise.

Arrivent sur le podium : la capacité à s’adapter, la capacité à assumer les conséquences de ses actions et l’autonomie, suivies de près par l’ingéniosité et l’engagement au travail.