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Consommation énergétique : comment ne plus jeter l’énergie par les fenêtres ?

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Face à la flambée des prix du gaz et de l’électricité, vous envisagez des solutions de rénovation énergétique qui vous permettraient de réduire vos factures, d’augmenter votre confort... et d’engager (ou poursuivre) une démarche de développement durable.

Quels sont les impacts de la rénovation énergétique sur la planète ?

La réduction de la consommation énergétique des bâtiments, responsable de la majorité des émissions de CO2 et de gaz à effet de serre, est un enjeu majeur pour lutter contre le dérèglement climatique.

En témoigne le volet « Écologie » du Plan France Relance, qui prévoit un important programme de rénovation thermique des bâtiments publics, pour un montant de 4 milliards d’euros1.

La rénovation des logements privés contribue, elle aussi, à accélérer les économies d’énergie, à l’échelle individuelle mais aussi du territoire, avec pour finalité la préservation de l’environnement.

Comment savoir si votre logement est mal isolé ?

La première étape pour baisser votre consommation d’énergie consiste à identifier les « failles d’isolation » de votre habitation.

  • Les ponts thermiques

Véritables portes ouvertes à l’entrée du froid et à la fuite d’énergie, les ponts thermiques sont des zones créant une rupture de l’isolation du logement. Ils se localisent principalement à la jonction entre les murs et les autres éléments du bâtiment : toiture, fenêtres/porte d’entrée, plancher, balcon.

  • Les « parois froides »

Dans un logement mal isolé, le contact de l’air froid extérieur sur les murs provoque une perte de chaleur intérieure : la température ressentie peut alors diminuer de 3°C2 par rapport à celle affichée sur le thermomètre.

Dans une pièce chauffée à 20°C, une paroi froide à 14°C engendre une température ressentie de 17°C2.
En été, ces mêmes parois froides se transforment en parois chaudes, laissant s’installer les fortes chaleurs dans l’habitation.

Quels travaux de rénovation énergétique prioriser ?

  • Faire isoler le toit ou le plancher des combles, responsables de la plus grande déperdition d’énergie des maisons.

25 à 30% des pertes de chaleur passent par un toit mal isolé3.

  • Améliorer l’isolation des murs, par l’extérieur ou, à défaut, l’intérieur, pour conserver une température idéale en toute saison, mais aussi atténuer les nuisances sonores.
  • Opter pour des fenêtres à double vitrage, aujourd’hui toutes dotées d’un système de rupture de pont thermique.
  • Remplacer les anciens radiateurs par des appareils nouvelle génération, permettant une régulation de chaleur intelligente (programmation, mise en veille en cas d’absence, détection d’ouverture de fenêtres...).
  • Faire installer un nouveau système de chauffage (pompe à chaleur, système solaire, chaudière à bois) permet de générer les plus fortes réductions de gaz à effet de serre.

Qui peut vous accompagner dans ces démarches ?

Vos possibilités de rénovation énergétique diffèrent selon que vous soyez propriétaire d’une maison ou d’un appartement, et bien sûr selon les caractéristiques propres à votre logement (date de construction, orientation, matériaux d’origine...).

Pour vous aider à réussir votre projet de rénovation, les conseillers de France Rénov’ sont à votre disposition gratuitement :

0 808 800 700 ou France Rénov’

Mis en place par les pouvoirs publics, ce service vous offre des conseils neutres et indépendants sur :

  • les travaux à envisager selon l’état énergétique de votre logement
  • les solutions de rénovation proposées
  • et les aides financières auxquelles vous pouvez prétendre, sous conditions, comme par exemple l’Éco-prêt à Taux Zéro (Éco-PTZ) ou MaPrimeRénov’.

Retrouvez toutes les aides gouvernementales

Vous souhaitez faire des travaux d’isolation. Comment les financer ?

Avec le Crédinergie, notre prêt énergie renouvelable, le Crédit Mutuel vous aide à financer4, sans apport personnel, jusqu’à 100% des travaux destinés à réaliser des économies d’énergie ou d’amélioration de la performance énergétique de votre logement.

Ce prêt, pouvant aller jusqu’à 75 000 €, peut être complémentaire de l’Éco-PTZ4.