Se soigner grâce aux médecines douces

Les médecines douces se développent de façon croissante, mais ne sont encore que partiellement remboursées par la Sécurité sociale. Certaines mutuelles ou complémentaires santé proposent une prise en charge.
Phytothérapie, acuponcture, homéopathie, ostéopathie ou encore réflexologie : de nombreuses techniques de soin sont regroupées sous les termes de « médecines douces » ou « médecines alternatives ».

Médecines douces et mutuelles : trois cas de figure

Sauf à de rares exceptions, elles ne sont pas remboursées par la Sécurité sociale. Mais sont-elles prises en charge par les mutuelles et complémentaires santé ? Quelles sont les démarches pour obtenir un remboursement ? Trois cas de figure sont possibles.

Premier cas de figure, la mutuelle a listé un certain nombre de pathologies pour lesquelles elle propose une prise en charge. Dans ce cas, il est indispensable de se reporter aux conditions de son contrat et de prendre contact avec sa mutuelle en cas de doute.

Deuxième cas de figure, l'adhérent bénéficie d'un nombre limité de séances remboursées chaque année. Un budget maximal par séance est alors le plus souvent fixé à l'avance. Le bénéficiaire a par exemple droit à 4 séances d'ostéopathie à 60 euros.

Troisième cas de figure, la mutuelle propose de souscrire une option spécifique. Il est alors indispensable de comparer les prises en charge comprises dans les garanties de base et les garanties optionnelles, afin de s'assurer que cette option ne représente pas une dépense superflue.

Dans tous les cas, il est indispensable de vérifier au préalable que la médecine douce à laquelle on souhaite avoir accès figure bien parmi la liste des séances ou des actes remboursés par la mutuelle ou la complémentaire santé.