Particuliers

SITUATION DES MARCHES FINANCIERS AU 09/04/20

Nouvelle baisse des actifs risqués de part et d’autre de l’Atlantique la semaine dernière, malgré le soutien de l’or noir en très forte progression. L’évolution de la pandémie du Coronavirus inquiète, le seuil du 1 million de contaminés dans le monde vient d’être dépassé.

L’impact économique de l’épidémie est encore difficile à estimer à ce stade. Il est probable que les marchés peinent à rebondir durablement tant que des signes concrets d’amélioration ne se manifesteront pas. Les secteurs liés à l’activité économique restent logiquement fragilisés par ce manque de visibilité.

Du côté des banques centrales, bien que tous les détails du plan de soutien de la BCE ne soient pas encore publiés, l’institution a acheté la semaine dernière près de 24 milliards d’actifs financiers, principalement des emprunts d’États. Aux États-Unis, le bilan de la banque centrale augmente à une vitesse vertigineuse.

Concernant la propagation du Covid-19, la Chine et la Corée sont a priori parvenues à faire baisser le taux de propagation du virus. La Chine enregistre moins de 10 nouveaux cas par jour par rapport à 4000 au moment du pic de l’épidémie, et la Corée quelques dizaines, contre presque 1000 auparavant. En Europe, pour la première fois, des premiers signes d’amélioration sont visibles en Italie mais cela reste à être confirmé. Pour les autres pays, une augmentation du nombre de cas journalier est à prévoir avec l’augmentation significative à venir des tests.

QUEL COMPORTEMENT POUR LES TITRES OBLIGATAIRES DANS CE CONTEXTE ?

Le marché obligataire est le marché sur lequel les États et les entreprises se financent directement auprès d’investisseurs en recherche de placement. En contrepartie du montant prêté par les investisseurs et qui devra être remboursé à l’échéance, l’émetteur paie un coupon régulier. Parmi la multitude d’instruments à disposition des investisseurs, on y retrouve les obligations à échéance, les EMTN ou encore les Titres Subordonnées Remboursables (TSR).

Durant la vie de l’obligation, et comme observé depuis plusieurs semaines, le prix des titres peut varier en fonction notamment du risque à financer l’émetteur ou des niveaux de liquidité du marché. Il peut également varier si de nombreux investisseurs souhaitent acheter le même titre, impactant alors son prix. Or à l’échéance, ces émetteurs devront rembourser le prêt intégralement. D’où l’intérêt, en période de crise notamment, de conserver les obligations jusqu’à la maturité du titre, sauf en cas de dégradation de la qualité de l’émetteur qui remettrait en cause sa capacité à rembourser. Cette visibilité du rendement, toujours hors défaut de l’émetteur, est un des avantages des titres obligataires.

LE GROUPE CREDIT MUTUEL NORD EUROPE : SOLIDE ET ARMÉ POUR FAIRE FACE A LA CRISE

Dans le contexte de crise sanitaire que nous vivons, il est naturel que certains clients s'interrogent sur la capacité des banques à faire face aux incertitudes et au ralentissement économique lié à la propagation du Coronavirus. Notre Groupe Crédit Mutuel Nord Europe dispose d'une solidité financière parmi les plus fortes de la place. Nos Capitaux propres* sont bien supérieurs au niveau exigé par le régulateur et nous permettent d'absorber sereinement les effets de cette pandémie. Nous disposons également de suffisamment de liquidité pour pouvoir tenir nos engagements auprès de nos clients sans mettre en péril la stabilité et la pérennité de notre Groupe.