Déclarer mes revenus locatifs saisonniers : est-ce obligatoire ?
Oui. Vos revenus locatifs saisonniers doivent être déclarés aux services fiscaux.
Tous les revenus liés à la location d’un logement meublé sont imposés. Vous devez donc déclarer les revenus de vos locations saisonnières.
Mais il y a une exception : les revenus inférieurs ou égaux à 760 €1 tirés de la location saisonnière d’une ou plusieurs pièces de votre résidence principale.
Mes revenus locatifs saisonniers sont faibles, comment les déclarer ?
Si vos revenus de location saisonnière n’excèdent pas 70 000 €1 par an, vous relevez alors du régime dit « micro BIC » (BIC : bénéfices industriels et commerciaux).
C’est avantageux, vous bénéficiez ainsi d’un abattement de 50%1 sur les montants déclarés via ce régime (formulaire 2042 C PRO, ligne « 5ND » ou « 5NG »).
Si vous optez pour le régime dit « réel », vous devez déposer en plus le formulaire 2031 et reporter le montant de vos revenus en déduisant l’ensemble de vos charges.
Au-delà de 70 000 €, comment déclarer ma location saisonnière ?
Si vous dépassez le seuil de 70 000 €1 de revenus annuels, vous êtes automatiquement soumis au régime réel.
Après avoir déclaré vos recettes annuelles sur le formulaire 2031 et rempli les annexes, vous reportez le résultat sur la déclaration 2042 C PRO.
Au-delà de 82 800 €1, si vous fournissez trois prestations para-hôtelières ou plus, vous devez déclarer et payer la TVA en contrepartie (après en avoir déduit la TVA facturée par vos fournisseurs).
Comment passer du micro BIC au régime réel ?
Pour passer du micro BIC au régime réel, vous devez adresser une demande par courrier au service des impôts. Afin d’être pris en compte pour l’année en cours, pensez à effectuer vos démarches avant le 1er février.
Attention, ce choix vous engage pour une année et se reconduit ensuite tacitement.
Quelles cotisations sociales pour ma location saisonnière ?
Vous n’avez pas de cotisation sociale à régler si vos revenus locatifs saisonniers annuels pour 2019 sont inférieurs à :
- 23 000 €1 pour la location de logement meublé ou d’un logement de tourisme classé ;
- 5 268 €1 pour la location d’une chambre d’hôte.
Au-delà de ces seuils, vous devrez payer des cotisations sociales du régime général ou du RSI.